Tout changement qui survient dans les communautés végétales pourrait modifier directement ou indirectement la biodiversité du sol forestier. Les invertébrés du sol contribuent à la décomposition de la matière morte assurant le recyclage des nutriments. Ainsi, pour mieux prédire les fonctions écologiques clés et informer des décisions d'aménagement de notre forêt urbaine, il est important de comprendre la rétroaction entre ces communautés aériennes et sous-terraines. Mon projet de thèse vise donc à tester
- si les érables de Norvège et les érables argentés ont des communautés de mésofaune particulières associées,
- si la communauté de mésofaune influence des fonctions du sol telles que la respiration microbienne et la séquestration du carbone et
- si une forêt urbaine plus diversifiée abrite une communauté de mésofaune du sol plus diversifiée.