Dans les villes, les infrastructures vertes aident l'environnement en réduisant l'effet d'îlot de chaleur, les polluants atmosphériques et le rayonnement ultraviolet. Nous proposons que les stratégies de planification urbaine intègrent une meilleure compréhension de l'influence des infrastructures vertes sur la qualité de l'air afin de soutenir la santé des populations urbaines. Notre hypothèse est que la quantité et la diversité de bioaérosols spécifiques seront directement corrélées à la densité et à la diversité des infrastructures vertes et à la densité de la population humaine et donc corrélées au gradient socio-économique. Ce projet de recherche vise donc à identifier et à quantifier des bioaérosols (particules en suspension dans l'air provenant de sources biologiques, en l'occurrence des pollens et des micro-organismes) spécifiques et à mesurer l'influence de la végétation et du statut socio-économique sur ces bioaérosols dans l'air urbain en utilisant des modèles de forêt aléatoire.