Récemment, il y a un intérêt à utiliser les arbres dans les saillies drainantes afin de mitiger le niveau de contamination des eaux pluviales qui coule des rues jusqu’au bassin versant en aval. L’utilisation des arbres dans ces systèmes pourrait fournir de bénéfices additionnels comme l’ombrage et l’augmentation de la connectivité des habitats pour oiseaux et faune terrestre. Cependant, au Québec, ou les hivers sont caractérisé par une grande quantité de neige and verglas, l’usage des sels de déglaçage entraine un stress chimique qui impacte la survie des arbres de rue. De manière générale, les communautés microbiennes du sol peuvent s’adapter à la présence du sel et survire sous des conditions de salinité extrême. Cependant, le point auquel ces communautés peuvent toujours supporter la santé des arbres n’est pas clair. Ainsi, mieux comprendre le feedback entre la communauté du sol et les arbres de rue en présence du sel de déglaçage pourrait minimiser la perte d’arbre dans ces saillies drainantes, tous en assurant leur survie à long terme.
Ce projet est double : nous allons mettre en place une expérience contrôle de mesocausms au jardin botanique de Montréal, et une expérience sur le terrain le long de la rue Bélanger dans le quartier de Rosemont-La Petite Patrie à Montréal. En utilisant le séquençage métagénomique, la communauté microbienne du sol assosicé à ces arbres expérimentalaux dans les deux éxpériences serait quantifié.