Diplômée d’un doctorat en écophysiologie et écologie végétale, je m’intéresse au fonctionnement des plantes en particulier dans les écosystèmes forestiers. Je me suis spécialisée dans les interactions souterraines (racines-racines et racines-microorganismes tels que les mycorhizes) à la fois pour décrire des processus de facilitation (transfert de nutriments) ou de compétition par exploitation (en particulier pour les ressources azotées) et par interférence (allélopathie). Lors d’un premier postdoctorat, je me suis intéressée aux effets de la sylviculture sur les flux et les stocks de carbone dans les différents compartiments de la forêt.  Mes travaux visent donc à caractériser le fonctionnement des plantes ainsi que le mode de gestion afin d’optimiser la durabilité des écosystèmes dans un contexte climatique changeant. Le fil conducteur de ma recherche est, au travers la compréhension des processus souterrains, de mettre les divers traits fonctionnels des plantes au service de l’environnement.